Le phénomène du blanchiment de la peau est assez paradoxal. D’un côté, il crée énormément de polémique, et de l’autre, c’est un sujet qui reste tabou. Pourtant, l’éradication de cette pratique dangereuse pour le corps et l’esprit exige que l’on en parle à haute voix.

Le blanchiment de peau forme un sujet récurrent dans la communauté noire. Du fait la prédominance des peaux caucasiennes dans la société, cette pratique attire les femmes noires malgré les dangers qu’elle suscite.
Les dangers du blanchiment de la peau
Le phénomène de blanchiment de la peau renvoie à un enjeu économique important pour certains. Ceux qui fournissent les produits utilisés pour cette pratique veulent préserver ce marché qui fructifie leur chiffre d’affaires. Cet intérêt économique met les préoccupations autour des effets secondaires dans l’ombre. Ces produits continuent donc à se vendre au noir, même s’ils sont interdits par la loi française. Les méthodes utilisées par les réseaux clandestins qui font entrer ces produits échappent parfois aux autorités françaises. Les achats sont effectués en ligne et la livraison par colis ou en main propre dans les pays voisins.
L’usage de ces produits est pourtant mortel car ils contiennent des substances chimiques très dangereuses pour la santé. Le glucocorticoïde, le mercure, ou encore l’hydroquinone peuvent provoquer un cancer de la peau, le diabète, des brûlures, une pilosité anormale au visage pour les femmes, une transpiration excessive accompagnée de mauvaises odeurs corporelles. En conséquence, la peau s’affine, devient très vulnérable au rayon du soleil et réussit difficilement à se cicatriser. L’unification se distingue de cette pratique vu qu’il ne consiste pas à transformer la peau, mais plutôt de lui donner plus d’éclat et d’harmonie.
Au-delà de l’aspect extérieur
L’esclavage et la colonisation ont laissé des séquelles psychologiques dans la société contemporaine, notamment dans la communauté noire. Le sentiment d’infériorité qu’on a rattaché à cette couleur de peau n’est pas encore totalement éradiqué jusqu’à ce jour. D’autre part, la dictature de la beauté caucasienne cultivée par les médias ou la mode alourdie ce phénomène. Le blanchiment consiste donc à transformer la peau originelle « noire » pour se conformer à des normes et critères imposant un idéal.
En d’autres termes, le but est de s’échapper des stéréotypes racistes liés à cette couleur de peau. Le « noir » devient alors une marque qui facilite la discrimination raciale. Cela est justifié d’autant plus que le mot « blanchiment » renvoie explicitement à la couleur « blanche », à laquelle on associe un privilège social, économique et esthétique.
Même si le sujet du blanchiment de la peau fait débat, il reste encore tabou surtout auprès des pratiquants. Effectivement, les personnes qui ont recours à cette pratique l’avouent rarement. D’ailleurs, la communauté noire de chaque pays utilise des codes différents pour parler de ce fléau. On l’appelle par exemple Xessal au Sénégal, Bojo au Bénin, Tchoko au Congo et Bleaching aux USA. Cette sorte de « honte » est un danger parce que les pratiquants du blanchiment souffrent physiquement et moralement au quotidien. Mais elles sont devenues dépendantes de cette drogue.
La société contemporaine a été longtemps façonnée pour accepter et même encourager en silence ce mal. Il serait peut-être temps de hausser le ton si l’on veut vraiment un changement. Au lieu de s’attarder sur des détails, pourquoi ne pas engager le processus de construction d’un monde pluriculturel ?
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